La paroi textile telle que décrite par Gottfried Semper est omniprésente dans le paysage visuel. Sa matérialité, fruit de techniques et de matériaux des plus archaïques aux plus innovants se prête à un panel d’emplois touchant les domaines de l’architecture, de l’art ou encore du design. Les créateurs qui s’en emparent nous invitent à un voyage « transarts », au gré de la flexibilité et du flux du textile, jusqu’à rallier le domaine du vêtement, considéré comme l’architecture primitive du corps. Anthropomorphisé dans ce mémoire, le textile raconte son épopée au travers d’exemples illustreant cette forme de communication que nous avons appelé l’ ar(t)chitecture textile.