Si le Land Art se revendique, à l’origine, comme un art écologique, prônant le retour à la nature, il est aussi porteur d’une forme de renoncement et d’abandon de certaines croyances de l’art, remettant notamment en cause les lieux traditionnels d’exposition et de production artistiques. Exprimant des idées fortes, les artistes qui incarnent ce mouvement sont aussi pétris de contradictions, tenant parfois un double propos. Malgré leurs revendications premières, ils ont en effet dû faire face à un marché de l’art omniprésent, devant alors se soumettre aux règles qu’ils dénonçaient. Ce mémoire met en confrontation plusieurs grandes thématiques du Land Art, dans lesquelles des idées contradictoires se percutent.