entrée
Equipements sur le dos, le corps en appui sur les genoux, le souffle court, le pic se fait attendre.
L’arrivée est proche. L’effort est intense, le corps en surchauffe. On se déleste alors des dernières couches. Une dernière poussée permet d’atteindre le plateau.
salon
Perché sur un rocher jugé confortable, nous trouvons le confort. L’heure est à présent à la contemplation et à la récompense. Le ciel s’embrase de l’astre qui rase le cisèlement des montagnes. La vue se dégage : sublime, la montagne nous fascine.
balcon
Notre soif d’espace nous pousse encore à faire un dernier pas vers le lointain, au plus proche du flanc de la falaise, happés par le paysage. La sensation est vertigineuse, presque effrayante.
cuisine
Le soleil signe finalement ses derniers instants et s’incline. Tout est d’un noir d’encre. La nuit est tombée, le froid mordant règne.
Nous nous refugions dans notre abri.
Réchauffés par la lumière des braises et le partage d’un repas tant attendu.
chambre
Les yeux s’alourdissent enfin. Emmitouflés sous les couches et les plumes du duvet, chacun s’abandonne doucement au silence des cimes.
bain
Au loin, un torrent glacé vient frapper les rochers. Les bruissements de l’eau nous chuchotent à l’oreille l’idée d’une fraiche baignade matinale. La source perle sur nos épaules encore endormies. Nos yeux s’ouvrent doucement face aux monts. La nature s’éveille.