Laisser une trace ou disparaître ?
La couverture étant le contact premier entre le lecteur et l’objet devait à mon sens s’affranchir de tout les codes préexistant du livre pour faire comprendre au lecteur la singularité de ce dernier avant même la première lecture. J’ai donc proposé une couverture dépourvue de repères comme si l’on avait provoqué son effacement.
Le mémoire se présente sous la forme d’un petit format, plus précieux, transportable, le but étant de faire de ce dernier comme un objet-mémoire. Le rythme général de l’ouvrage alterne entre page de texte et de dessin permettant de marquer des poses entre les différentes idées proposées dans ce dernier.
C’est seulement lorsque l’on oublie que l’on peut créer pour le plus grand nombre à l’image de Christian Boltanski par exemple qui n’a cessé d’avoir durant toute sa vie, une approche très éphémère de l’oeuvre puisque pour lui c’est ça qui lui à permis de pouvoir s’exprimer avec une telle clairvoyance.
Il en est de mème pour l’artiste Christo qui à fait de l’éphémère sa plus grande force plastique car si l’oubli nous menace on doit se souvenir.