Nous pouvons esquisser plusieurs voies vers un nouvel œil, celui du sensible. La rationalité n’est plus l’unique regard que l’on peut porter sur le monde. En se postant non plus comme visiteur mais bien comme acteur de l’Extérieur, l’Homme se place comme un être-dans-le-monde, en perpétuel évolution avec son milieu.
Une création émotive
– vers une pensée sensible –
En acceptant une Nature floue, plus mystérieuse, en laissant place à l’imprévu, l’Homme accepte de s’ouvrir à un apprentissage et ainsi à une créativité venant de l’Extérieur.
Une expérimentation sensitive
– vers une pensée sensible –
Celui qui expérimente crée à la manière d’un bricoleur, « avec les gravats d’un discours ancien ». Ce procédé propose donc une simple réinterprétation du milieu, un prolongement de l’existant, sans le dénaturer.
Une sensibilité cartésienne
– vers une pensée sensible –
Alors que la raison est aujourd’hui cimentée à la rationalité, elle a d’abord été un instrument au service de la pluralité de la pensée face à la pensée simplifiante. Combinée avec des méthodes de classification, la Raison devient un intermédiaire vers le sensible.