Il existe sur le territoire des lieux destinés à l’approvisionnement des agro-industries en ovoproduits. Ces casseries sont de véritables machines à broyer. Elles peuvent, pour certaines, casser 210 000 oeufs à l’heure.
Dans une démarche de revalorisation de la matière, J’ai réalisé une série d’expérimentations autour du déchet de coquille d’oeuf. L’objectif étant d’en dégager via un protocole défini une analyse pertinente des caractéristique techniques de chacun des matériaux.
Je me suis intéressé aux déchets organiques des ménages français, afin d’explorer des formes de réemploi possibles au travers d’objets designés. Mes travaux de recherches m’ont conduit à la création de la boite ecoquille.
Le projet propose à travers une gamme d’objets, la mise en place d’un nouveau système de consommation plus respectueux de la poule, elle la replace au centre du foyer.
La lampe : Elle fonctionne comme une couveuse et recrée l’environnement et l’hygrométrie nécessaire à l’éclosion d’un oeuf fécondé.
La boîte : Elle garantit l’achat d’un oeuf fécondé issu d’une agriculture responsable, locale et vertueuse.