Victor fleury Ponsin

Le souvenir de la terre, 2022. ©B. Heller

Etudes iconographiques

Suggérer l’âme de la terre

Par des médiums variés comme le pastel à l’huile, le plâtre ou l’argile, je me mets au service de la terre pour lui donner une parole.


Le bruit de la terre, 2022.
plâtre, fil de coton, pin. 
90x50x10cm.

La terre est en mouvement ; vivante. Soufflée par le vent et les éléments, elle découvre ce qu’elle cache en son sein.

Le secret, 2022.
roche, pastel à l’huile, washi 22g. 64x64x5cm.

Cette âme universelle lie chaque Être faisant de l’Autre une partie de nous. A la fois invisible et tangible, il faut la léguer.

La terre du 266 bd. Raspail

À la manière d’un architecte d’intérieur, je viens m’implanter dans l’Histoire de Camondo, de son architecture et de son lien avec son environnement pour, non pas apporter une nouvelle pierre à l’édifice, mais pour prolonger celles existantes, pour les réveiller.

Alors que nous sommes voisins, ouvert sur lui, désireux silencieusement de ne faire qu’un, nous tournons le dos au cimetière Montparnasse. Avec des linges de pudeur, nous nous cachons de lui. Pourtant l’école Camondo a été construit sur le cimetière. La terre, qui diffuse une force, une énergie, est ici chargée d’une histoire commune.


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