Miroir d’une époque dont je tente de saisir le reflet, ce sujet fait projet. Il esquisse une méthode de réflexion, propre à l’architecte et au designer, visant à développer une architecture de sa pensée, à spatialiser sa réflexion.
« Je parcourais la ville, tout ce qu’elle a à offrir de musées, d’antiquaires. J’épluchais, anottait une somme impressionnante de livres dans les cafés de la ville et pourtant j’étais face à une incapacité totale d’écrire. Deux semaines à Vienne et pas une ligne rien, traversé par un immense sentiment de frustration.
Ce que je ne réalisais pas alors c’est que je n’écrivais pas certes, mais au gré de mes ballades je déposais à chaque coin de rue, sur chaque détail de façade, dans chaque café des pensées qui germaient de ce que j’avais vu ou lu. Vienne devenait l’espace mental de ma recherche. »
« C’est l’angoisse de regarder au fond – au lieu – de ce qui me regarde, l’angoisse d’être livré à la question de savoir ce que devient mon propre corps, entre sa capacité à faire volume et sa capacité à s’offrir au vide, à s’ouvrir. »