« Le propre du visible est d’avoir une doublure d’ invisible au sens strict qu’il rend présent comme une certaine absence. »
Comment les artistes attisent-ils notre curiosité et parviennent-ils à toucher notre sensibilité en créant la surprise au travers de leurs œuvres ?
Ce mémoire s’articule autour d’une conversation entre deux anciens étudiants, aujourd’hui architectes d’intérieur. Ils débattent et échangent sur toute une série d’oeuvres, de la Renaissance à aujourd’hui, en abordant différents médiums tels que la peinture, la sculpture, l’architecture, la photographie et le cinéma.
« Le monde a une origine qui le maintient en vie, on s’en approche par une succession infinie de dévoilements, mais si on la regarde, le monde n’y est pas. Il faut la garder cachée ».
Pour dessiner un drapé, le corps est en fait indispensable. Il est indispensable car c’est «le drapé (qui) revêt le corps et le corps qui structure le drapé». Il faut différencier les deux, même si parfois, le drapé est si bien représenté, qu’il ne fait qu’un avec le corps.
« Fenêtre sur cour me satisfait par sa structure, car c’est un condensé du traitement subjectif. Un homme regarde, voit, réagit. Voilà comment s’élabore un processus mental. Fenêtre sur cour tout entier est un processus men