Dans cette région trop méconnue où l’on nous apprend qu’il ne s’y passe pas grand chose, l’enjeu était de créer des pièces de mobilier à partir d’un dialogue avec des artisans et les savoir-faire de cette région “pas si vide que ça”.
Sur l’île de Vassivière se situe le CIAP (Centre International d’Art et de Paysage de Vassivière). C’est la raison qui m’a fait me situer sur cette île. En effet, ce centre international est très attaché aux arts populaires et à la promotion d’un savoir-faire régional : le parfait terrain de jeu pour mettre en place ce sujet de diplôme.
Réalisés en s’inspirant des “burons” (habitations d’estive), ces deux dispositifs sont conçus autour de deux temporalités. Construits pour des résidents pour une durée de 3 jours et un pour une temporalité de 3 heures tourné sur le thème de l’observation. Cela permet ainsi de déployer tout ou une partie du mobilier dans les 2 espaces.
Conçu selon le principe du plan libre qu’on retrouve beaucoup dans les habitations paysannes de la région, cette disposition laisse la place à un mobilier flottant qui régit le quotidien.
Etude du mobilier auvergnat dans son intégralité visant à dégager des archétypes.
Le mobilier régional ne se résume pas seulement à ce qui est produit dans la région. Pour moi, il fonctionne aussi par appropriation. Ainsi une production contemporaine fortement présente régionalement peut donc faire partie du mobilier régional.
En partant de mes recherches ci-dessus, j’ai donc réalisé 6 pièces de mobilier universelles qui assemblées recomposent un intérieur. Composées de matériaux régionaux avec un soin du détail tiré des archétypes de la région, elles ont été dessinées en étroite collaboration avec des artisans de la région.
Dans ce lot de pièces dessinées, j’ai pu en réaliser 2 que je vous mets en images.